Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Alors, je voulais publier des trucs que j'ai retrouvé hier soir, mais je m'aperçois en relisant que ça fait vraiment dépressive. Donc je les poste quand même, mais je tiens a préciser que ça date de l'année dernière, et donc que ce n'est plus DU TOUT d'actualité. Voila. En plus c'est pas du Grand Moi. Je les re-écrirais peut-être un jour, pour l'instant c'est moche.

---------------------

Qui est-tu, Ange maléfique
pour oser toucher mon c½ur de cette façon ?
Pourquoi prend-tu ma vie, Vampire magnifique
Au début de cette triste chanson
Qu'est la vie, belle et pénible
Qui brille, charmeuse et terrible,
Comme un océan étincelant
Intensément

(04/03/07)

---------------------

Mes yeux sont aveugles
Mes oreilles sont sourdes
Et pourtant je vois
Et j'entends
Mieux que la plupart d'entre vous
Qui est aveugle et sourd
Moi ou vous ?

Ouvrez les yeux
Et écoutez
Car le monde et la nature
Vous parlent

(18/01/08)

---------------------

Qui est-tu, éternel abandonné
Pour te réfugier dans les bras de la Muerte
La vie t'as-t-elle tant fait souffrir
Ou est-ce simplement le monde

(27/11/07)

---------------------

J'aime vraiment pas la dernière, mais j'aime bien la sonorité de ses vers libres. Va falloir que je recommence à écrire des truc potable, ou mon niveau va baisser. Je parle pas forcement de poésie.

Si vous voulez que je vous écrive un texte, vous me donner un thème et deux-trois indications et je vous pond ça rapidement.

Je sais pas quand je posterai pour la prochaine fois, donc demandez moi, je posterai sans doute plus vite de cette façon.
É

Imaginez. V
ous êtes assis sur un rocher, vos jambes tombent paresseusement dans le vide, vos mains derrière vous, soutenant votre dos. Vous regardez devant vous. A votre gauche, la mer, calme, d'un magnifique vert. Devant vous et s'étendant jusqu'à votre droite, des collines, des pics rocheux et de petites montagnes. La végétation est pauvre et sèche, mais vous n'en avez cure, car vous êtes là depuis plusieurs heures, et ce que vous attendiez depuis longtemps arrive enfin.

Le solei
l est désormais juste au dessus de l'horizon. La mer prend une couleur bleu marine, presque violette, une couleur de nuit sans étoiles et sans lune. Les nuages deviennent peu à peu roses, oranges, rouges, et le ciel commence à foncer.

Vous respi
rez profondément. L'odeur du soir ampli vos narines. L'odeur du foin sec, du chèvrefeuille, et des fleurs d'oranger. Vous êtes détendu, vous ne pensez plus vraiment, ou alors vous ne vous rendez même plus compte, peu importe.

Le
soleil est passé sous la ligne d'horizon à présent. La mer est maintenant d'un bleu profond et le ciel au dessus de votre tête l'imite lentement. Les nuages perdent de leurs couleurs pastelles, celles que vous trouvez si apaisantes et vous observez les ombres chinoises que forment les montagnes.

En
fin, la première étoile apparait, une légère brise se lève, vous caressant doucement le visage. De nouvelles odeurs s'ajoutent aux anciennes. Vous vous sentez bien. Vous tournez légèrement la tête et vous apercevez la lune, qui trace un léger croissant dans la toile de velours du ciel. Vous vous amusez à imaginer Pierrot, ce petit rêveur, dans sa tenue noire et blanche, qui somnole sur son astre.

Vous e
mbrassez du regard la totalité du ciel apparaissant dans votre champ de vision. D'autres étoiles sont apparues quand vous regardiez ailleurs, et plus aucun rayon ne démontre que le soleil ait éclairé ce paysage.

Bi
entôt, tous le monde dormira, et vous pouvez entendre le bruit des vagues sur la plage, comme si vous étiez à coté de la mer. Bientôt le chant des grillons se fera entendre et vous pourrez enfin apprécier pleinement la fraicheur de ce soir d'été.

Vous n'avez p
as envie de rentrer, et vous n'en aurez pas plus envie par la suite. Alors vous hésitez : est-il vraiment utile de vous en retourner ? Ou ne pouvez-vous pas rester ici toute la nuit, et dormir à la belle étoile, quitte à avoir des courbatures le lendemain au réveil ?

Vous ne
préférez pas pour l'instant faire un choix. Vous respirez profondément plusieurs fois, et vous vous amusez à inventer de nouvelles constellations dans les étoiles.


La
vie devrai toujours ressembler à un soir d'Eté.

------------


A
utomne

Imag
inez. Vous marchez tranquillement sur un chemin qui traverse une foret de feuillus. Les arbres ont quasiment perdus toutes leurs feuilles. Elles s'étendent sur le sol, et tapissent le chemin comme pour honorer la star que vous êtes. Vous souriez doucement à cette pensée.

Vou
s resserrez votre écharpe autour de votre cou, et fourrez votre nez dedans. Vous frottez rapidement vos mains rougies par le froid et les remettez dans vos poches.

Le f
roid est mordant, mais vous ne vous en souciez pas et continuez à avancer. Le paysage semble mort, mais parfois vous apercevez un animal qui frôle les fougères. Les arbres étendent majestueusement leurs branches, et semblent vouloir toucher le ciel. Ils restent fiers, malgré leur nudité.
Un bourrasqu
e vient soudainement vous glacer les os. Les feuilles multicolores s'envolent joyeusement. Vous pensez que cela ressemble à un joli feu d'artifice. Le rouge, le jaune, le marron, et même parfois le rose dansent dans l'air, et semblent interpréter un hymne à la beauté et à la gaité. Vous apercevez de minuscules petites filles aux ailes colorées de papillons voler joyeusement entre les feuilles, mais vous réalisez à regret que ce n'est que votre imagination.

Fina
lement les feuilles retombent sur le sol, avec mauvaise volonté. Mais l'humidité les a rendues lourdes et elles doivent se plier aux lois de l'univers et de la nature.

Vo
us levez la tête. le ciel est gris, mais pas uniformément. Certains nuages sont plus que d'autres, annonciateurs de pluies. Mais le vent souffle sur les hauteurs, et le tableau bouge sous vos yeux. Vous ne pensez pas qu'il pleuvra.

Sou
dain vous vous arrêtez. Au milieu du sentier, à quelques mètres devant vous, une biche sort de la lisière du bois. Vous arrêtez presque de respirer et vous appliquez à ne faire aucun mouvement. Lentement, elle traverse le chemin. Elle s'arrête avant de sortir de votre champ de vision. Elle vous regarde et baisse la tête, comme pour vous remercier. Une fois partie, vous vous détendez. Vous continuez alors votre chemin, vous délectant du calme de la foret.


La vi
e devrai toujours être aussi sereine qu'une journée d'Automne.

-----------
-

Hiver

Imagi
nez. Vous êtes emmitouflé dans une chaude couverture. Vous êtes assis devant un feu de cheminé, une tasse de chocolat chaud dans les mains. Vous rajoutez une petite poignée de minuscules chamallows, et vous délectez du breuvage qui emplit votre bouche.

Le
feu crépite dans l'âtre. Plusieurs buches de belles tailles sont dévorées par les flammes. Le bois doit être légèrement salé, car de temps en temps un craquement plus retentissant que les autres se fait entendre, et les flammes se colorent momentanément de bleu et de vert. Elles montent hauts dans la cheminé, laissant de la suie et des cendres sur le mur. De belles teintes rouges et oranges s'offrent à votre vue. Vous regardez longtemps ce tableau mouvant.

Un c
ourant d'air froid vous caresse soudain la nuque. La fenêtre à peine ouverte claque immédiatement, vous dispensant de vous lever. Vous regardez dehors. Sur le sol recouvert d'une bonne épaisseur de neige, vous voyez le bonhomme de glace que vous avez fabriqué dans l'apres midi. Son écharpe est trempée, les deux branches lui servant de bras se sont abaissée et au bout de de sa carotte coule une minuscule stalactite.

V
ous souriez en pensant au froid de la campagne à cet instant, alors que vous même êtes bien au chaud à l'intérieur, vous reposant d'une journée harassante de jeux d'hiver. Vous soupirez de contentement en pensant à la course de luges. Vous étiez gelé, mais cela n'avait aucune importance. Vous vous délectez du souvenir de la bataille de boules de neige, que vous avez lamentablement et honteusement perdu. Peu importe, car seul compte le merveilleux moment de bonheur que fut cet instant.

Vous termi
nez lentement votre tasse, et repensez avec nostalgie aux jours précédents, tout aussi riches en jeux, en amusements, et en souvenirs merveilleux et réjouissants.


La vie d
evrai toujours être aussi réjouissante qu'une froide et enneigée journée d'Hiver.

------------


Printemps

Ima
ginez. Vous courrez nu-pied dans un champ en tenue légère. Les herbes folles vous caressent les jambes, elles vous arrivent au dessous du genou. Le soleil est haut dans le ciel, éclatant. Quelques petits nuages blancs cotonneux sont dispersés dans le ciel, comme pour combler le vide. Quand vous levez la tête, vous pouvez apercevoir des hirondelles, des moineaux, des rouge-gorges. Leurs cris vous accompagnent longtemps après leur départ;

La prairie où
vous vous trouvez est vierge de présence humaine, à part vous. Aucune culture, aucune plantation. Un rire d'enfant heureux franchit vos lèvres. Vous aimez regardez les fleurs des champs colorées à vos pieds.

Vous vous
arrêtez. Le paysage est magnifique. Il se mèle à l'herbe verte des jeunes pousses blondes comme les blés. Parmi elles poussent de grand coquelicots, de joyeux bleuets, d'éclatants boutons d'ors, de timides pâquerettes, et de délicates fleurs roses dont vous ne connaissez pas le nom.

De charmants papillons volent autours de vous, butinant oisivement. Un d'entre eux, plus hardi que les autres, se pose sur votre nez. Vous louchez pour l'observer. Ses ailes jaune battent tout doucement. Vous osez à peine respirer. Un second s'approche de votre visage, faisant s'envoler le premier. Ils entament une danse, un vol nuptial. Vous les regardez s'envoler au loin.

Plus loin dans le pré se trouve votre destination initiale. Vous marchez lentement vers elle, regardant attentivement la flore et la minuscule faune au niveau de votre absence de chaussure. Une coccinelle se ballade entre les tiges. Une chenille grignote tranquillement un trèfle. Vous repérez quelques crottes de lapins.

Vous reg
ardez droit devant vous. Vous n'êtes plus qu'à quelques pas. Vous levez légèrement les yeux. Vous admirez le grand cerisier en fleur. Il est majestueux, deux fois plus haut que vous. Ses branches prennent le plus d'espace possible, comme si l'arbre s'étirait. Il neige de fin pétales roses. Une douce brise souffle, amenant sur vous la délicieuse odeur sucrée du fruitier.

Calmement, vous vous posez au pied de roi de la prairie. Vous êtes confortablement assis. Le prince du pré vous transmet son calme, et vos paupières sont de plus en plus lourdes. Avec sérénité, vous vous endormez au milieu de la nature.

La
vie devrai toujours ressembler à de pures journée de Printemps.


------------
Ce projet était en attente depuis quelques mois, et j'ai fini la dernière saison fin juillet 2009. J'en suis assez fière. C'est un texte ( ou plusieurs ?) assez long. Le personnage n'est ni féminin, ni masculin. Quelques accords peuvent faire penser le contraire, mais en français le neutre n'existe pas, alors c'est le masculin qui domine. D'ailleurs le premier mot de chaque saison n'est-il pas "Imaginez" ? Cela veut bien dire que c'est de vous dont on parle.
Ma préférence va surement à L'Eté et l'Hiver. Même si j'aime aussi beaucoup l'automne. Le printemps ne me satisfait pas mais j'aime bien aussi cette saison.
Et vous, qu'en pensez vous ?
Il faut savoir que j'écris ceci ( si jamais je publie ) un vendredi soir apres une semaine chargée, à un moment où je me sens pas super bien dans ma peau, et à une periode où le clavier me demange. Voila, vous etes prevenus.

--------

I should not cry.
I will not die.
I will survive.
Love is a lie.
Don't ignore my pain.
Save my soul.
Remenber.
Don't forget.

My tears.
My blood.
My pain.
Out my body.
Please, save my soul ...
I can't continue in this way.
Give me your hand.
Dry my eye by your kiss.
Please, love me.
I can't suport indifference.


Shut up, my brain.
You hurt my mind.
Suicide is not far away.
Please close your month.
Don't let my heart bleed.
Please, leave me alone
.


-----------

Qu'est-ve que cette douleur diffuse dans ma poitrine ? Pourquoi vient-elle me hanter ? Qu'ai-je fais pour mériter cette souffrance lacinante ? d'où vient elle ?
Je ne
comprend pas ou cette peine prend sa source. Je ne sais plus qui je suis ni quel est mon but. Je suis perdue. Perdue dans un monde trop grand, trop méchant, trop injuste.

Per
due dans un monde intolérant, ou je ne sens aucune place. Un monde où partout où porte mon regard, je ne vois que la douleur et l'hypocrisie. Je me suis perdue en chemin. Sur le chemin qui mène a la vie d'adulte. Une voie sur laquelle on perd son innocence et sa naïveté, ou on apprend soit disant la maturité, mais surtout sur laquelle on apprend a revêtir un masque qui ne nous quittera plus. Un masque aux apparences de gentillesse et de bon sentiments, de bienveillance et de pardon, qui n'est en fait que flatteries, langues de vipères et coup de poignard par derrière.

L'
humain ne fait jamais rien pour rien. Il a toujours une arrière pensée. La nature humaine n'est pas bonne. elle est commandé par nos désirs.

J'a
i peur de faire partie de ces humains moi aussi. Je ne veux pas devenir cette bête infâme et vorace sous des traits de bonté. Je ne veux pas devenir un loup pour les autres. Je ne veux pas devenor intolérante et étroite d'esprit.
Je veux
me détacher de tout. Regarder le monde d'en haut, comme un spectateur, sans vraiment avoir de prise sur le réel. Juste observer, sans juger, comme on regarde une fourmilière s'activer.
T
out me parait vint. J'ai l'impression de vivre une vie par procuration. Par les autres. Par les histoires. Pas par moi même.
Je voudra
it retourner au temps bénis de l'enfance, ou tout était simple, ou rien n'avait réellement d'importance.


-----

Bon, c'est tout pour ce soir. J'ai écrit à partir de mon téléphone, donc pas de majuscules ni de relecture. A tout les coups j'effacerais ça demain.
Je dédicace mes élucubrations à celles qui savent me remonter le moral quand j'en ai besoin.
Bonne nuit ...

Edit : Bon, j'ai mis des majuscules et j'ai corrigé les fautes. Je le laisse ( en mettant tout sur une seule page et pas trois comme me l'avait obligé facebook mobile) parce que c'est intéressant pour moi de savoir ce qui me passe par la tête quand j'ai le cafard.
Je pense pas que cela plaise à tout le monde, mais c'est pas le but.
Quand mon ciel est noir comme les plumes d'un corbeau,
q
ue la lune brille, ronde et envoutante,
quand je me sens seule face auxnebres,
qu
and j'entends mon sang battre mes tempes,
q
uand j'etouffe dans ma propre peau,
q
uand l'envie de pleurer devient irrépréssible,
et quand pourtant les larmes ne coulent pas,
n
e m'apportant pas la délivrance éphémère de leur humidité bienvenue,
al
ors mon stylo memange,
le
papier m'appelle,
mes doigts picottent,
et
ma muse me chuchotte ses mots doux à l'oreille,
alors le langage devient chanson,
u
ne phrase presque vulgaire prend des accents de litterature,
l
es mots viennent d'eux même sans avoir été demandé,
alors l'imagination crée son propre monde,
où chacun est en son temps esclave ou roi,
la magie cotoie la science fiction,
où ma vie devient aventure épique,
histoire à l'eau de rose,
co
urse policière,
agrémen de situations palpitantes et cocasses,
o
u de super-pouvoirs et de créatures folkloriques,
alors je me calme,
je respire de nouveau,
l'obscurité de mon espace s'estompe,
laissant place à de chaudes couleurs pastelles,
le bruit de la maison berce mon esprit apaisé,
je me sens vivre de nouveau.

Po
urtant cette angoisse, ce desespoir ne s'en va jamais très longtemps,
ils finissent toujours par revenir,
to
ujours plus éxigeants et cruels,
et
ma plume suffit de moins en moins à les repousser,
l'
encre ne scelle jamais vraiment le passage quelle emprunte pour ternir mon esprit,
et
la peur commence à s'emparer de mon être,
me
liqfie les entrailles,
me
laisse en proie aux doutes les plus odieux,
là, le sommeil m'arrache à cet enfer imaginaire et personnel,
me
laissant tout de même un arriere gout amer au matin.

---------------------
Encore un truc ecrit un soir dans mon lit, un jeudi cette fois. Je crois que quand je relirai ça me fera peur. Bref, envolées lyriques et désespérées, voila pour cette fois ci !
MàJ : Relecture, correction et ajout de majuscule. En éffet, c'est pas bien gai. Mais je me gave, sans fausse modestie !
Aimez ou n'aimez pas, de toute façon c'est pas fait pour être vendu.
«- Ho, tu sais, si je veux, je me la fait. Ce serait facile, elle me mange dans la main.

-M
ais tu n'as pas peur, je veux dire que tu te fout de sa gueule ?

-Pfff, elle est tr
op amoureuse de moi pour ça. Et puis je peux être très convaincant. Elles ne résiste jamais longtemps, elle la dernière.»

Quand e
lle entendit ça, son c½ur se brisa en millier de petits morceaux et s'envolèrent aux quarte vents. Elle était venue pour lui faire une surprise mais elle avait entendu un morceau de la conversation. Elle s'était adossée au coin de la rue pour écouter le reste. Mais ça faisait mal la vérité. Personne ne lui avait parlé de ce coté la de sa personnalité. Toutes les filles avant elle étaient étaient encore sous le charme quand elle leurs avait parlées. Résultat, elle s'était faite avoir en beauté. Il l'utilisait, la manipulait depuis le début. Qui savait si il ne la trompait pas. Personne ne pouvait le savoir, à part les garçons qui assistaient à la conversation.

Son
c½ur lui faisait mal. On aurait dit qu'une main avait entrepris de serrer de toute ses forces son c½ur, comme pour le réduire en miette. Ou alors, sa tristesse essayait de toute sa haine de le faire exploser dans sa poitrine. Elle n'arrivait pas à analyser correctement sa douleur, elle n'arrivait a pas à penser calmement, objectivement. Dans sa tête en écho résonnait «Trahison ! Trahison !». Elle n'arrivait pas à penser à autre chose, à réinterpréter ses parole, à l'innocenter, ne serait-ce qu'un tout petit peu.

Alors elle couru, le plus vite, le plus loin possible, pendant longtemps, pendant un instant, elle n'aurait sue le dire. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle avait mal. Maintenant elle avait mal à la jambe, elle avait un point de coté et elle était complètement essoufflée. Mais elle continua de courir dans la campagne jusqu'à ce que ses jambes ne la porte plus, la fasse tbucher et puis tomber. Elle s'affala sur le bord du chemin. Elle resta quelque minute dans cette position et se tourna sur le dos. Elle regarda les étoiles; elles était était heureuse d'être trop fatiguée pour parler.

Soudain elle se leva et marcha comme elle avait courue : sans savoir où elle allait. Elle s'assit au bord d'une rivière, en plein milieu d'un bois.

Elle
regardait l'eau couler depuis un moment quand son téléphone sonna. C'était lui. Elle ne répondit pas. Il rappela trois fois de suite. A la quatrième elle décrocha.

«-Sal
ut ! T'était sous la douche ? J'ai appelé 5 fois mais tu répondais pas. J'ai envie de te voir. Tu peux passer chez moi ? On pourra se voir un film et ...

-
J'ai tout entendu.

-Pardon
?

-Ce soir, au QG, j
'ai tout entendu.

-Je comprend
pas là, de quoi tu parles ?

-N
E FAIS PAS L'INNOCENT !!! Tu t'es bien foutu de moi, mais maintenant c'est fini, je ne veux plus te voir, je ne veux plus t'entendre, je ne veux plus de toi dans ma mémoire. Je veux t'oublier pour toujours ! Dit-elle avant de jeter son téléphone à cod'elle

-Hé, t'e
s toujours là ? Hou HOU !?!? j'entends plus rien ! T'es chez toi ? T'es où ? Hé ! Où es tu ?!?!»

Un brui
t de sonnette résonna dans le téléphone. Il alla ouvrir. Ses parent la cherchait. Il cacha le téléphone et dit qu'il ne savait rein. Elle entendit qu'il crochait le fixe et composait un numéro. Elle écouta la moitd'un dialogue stéréotypé avec un policier. Cette fois il révéla la présence du téléphone toujours en communication. Juste à ce moment le téléphone bippa pour indiquer qu'il était en fin de batterie. Ils l'entendirent. Le portable s'éteignit. Il devait essayer de rappeler le numéro. Inutile, tellement inutile.

Elle pris sa tête dans ses mains. Une larme coula, puis une autre,puis une autre encore. Suivirent des dizaine d'autres. Elle n'arriva pas à s'arrêter. Elle décida de les laisser couler. Elle irait mieux après.

Au lo
in une sirène de police retentit. Le bruit s'estompa vite. Elle continua de regarder l'eau. La lune et les étoile se reflétaient joliment. C'était tellement beau ... les chênes les fougères, la rivière, les étoiles, la lune, le silence calme et triste.

Sa
ns même y penser, elle rentra dans l'eau et s'assit au milieu du lit. L'eau lui arrivait au dessus de la taille. C'était un gros ruisseau plus qu'une rivière. L'eau était tiede, le soleil avait chauffé les pierre toute la journée. Toujours sans penser, si ce n'est le mot «silence...», toujours par impulsion, comme une bête blessée, elle s'allongea, s'assoupit, dormis, à jamais, pour toujours. Elle trouva le silence et le calme qui lui avait fait défaut pendant sa vie, pour retourner au début du cycle, où elle recommencera peut-être une nouvelle fois.

------------------------

Alors, celle-la, je savais même pas si j'allais la publier. Mais par soucis de franchise, je la met.

<< Page précédente | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Page suivante >>

Créer un podcast